lundi 1 mars 2010

Où aller?

On va faire un petit saut dans le temps pour revenir au présent, d’accord? J’ai l’habitude d’y aller en ordre chronologique et de continuer à écrire où j’étais rendue dans la grande saga (hum!) qu’est ma vie. Mais là, dans mon présent, il se passe des chôôôses dont j’ai besoin de parler.

Rien de sérieux, de grave, de triste, ne vous inquiétez pas. Simplement, je m’interroge.

C’est une question que je me pose depuis que je suis arrivée ici, en fait… « Je fais quoi, l’an prochain? » Mais surtout : « Je vais OÙ? ».

Parce que, maintenant, faut le dire, j’ai tout un paquet de possibilités. Avec mon diplôme, je pourrais :

a) revenir au Québec, faire les démarches pour obtenir mon brevet d’enseignement, m’inscrire dans quelques commissions scolaires et faire de la suppléance en attendant un contrat et, un jour (mais qui sait dans combien de temps?), un poste.

b) rester en Ontario (!) et aller dans le Sud-Ouest, genre Toronto (!!!), et appliquer dans les conseils scolaires de là-bas où il manque encore pas mal d’enseignants francophones qualifiés. Poste quasi-assuré dès septembre, mais vivre dans le Sud-Ouest ontarien… ouin…

c) aller ailleurs en Ontario, genre dans le Nord-Nord où il y a aussi un manque d’enseignants francophones flagrant. Mais, encore une fois, ouin…

d) aller ailleurs au Canada, style Manitoba ou Alberta, enseigner dans les communautés francophones, où, pareil, on manque de profs! C’est fou hein? Il en manque partout… sauf où on veut! Avis aux québécois qui voudraient y aller!

e) essayer de trouver un emploi à l’étranger, parce que t’sais, tant qu’à aller ailleurs qu’au Québec, aussi ben rendre ça vraiment intéressant et dépaysant!

C’est ce point là qui me chicote le plus. Parce qu’il y a quelques semaines, il y a eu une sorte de foire d’employeurs à l’université et il y avait un kiosque d’une agence britannique… j’ai pris un peu d’info, ils ont pris mon adresse courriel et m’ont donné plus de détails. Et depuis, je suis en GROS dilemme.

Qu’est-ce qui serait le mieux? Aller enseigner en Grande-Bretagne (en anglais, évidemment) ou rester au Québec?

Le fonctionnement serait plutôt semblable. Là-bas comme ici, je ferais de la suppléance jusqu’à ce qu’une possibilité de contrat se présente.

Bref, je suis en grande réflexion. Je fais des recherches sur le net, je lis des blogues d’expatriés canadiens, j’écoeure mes amis avec mes questions sans fin, je fais des listes de pour et de contres... Dont je vous ferai sans doute part dans mon prochain billet!

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