jeudi 18 mars 2010

Pour et contre

J’aime faire des listes. Vraiment beaucoup. Et l’idée d’aller enseigner en Grande-Bretagne m’a donné l’occasion IDÉALE d’en faire une, avec des tonnes de variables en plus!
 
Parce que, voyez-vous, non seulement il y a plein de pour et de contre à l’idée d’aller à Londres, mais aussi de rester ici, mais il faut considérer que certains points s’annulent parce que ça serait là même chose ici ou là.

Et aussi, il y a une autre option d’envisageable : y aller MAINTENANT (ben, en septembre, là…) ou attendre un an pour bien planifier tout ça et en profiter pour passer une année plus « stable » dans mon patelin… C’est d’ailleurs l’option que Maman préfère, elle qui veut garder sa fille unique pas trop trop loin et qui ne veut surtout pas que cette fille unique fasse exprès pour chercher les problèmes et le trouble…
 
En tout cas, ça donne une liste avec beaucoup de variables. C’est complexe. Voici une idée de ce que ça donne :
 
Québec

Pour :
  • Être près de ma famille et de mes amis que j’aime (utile pour la vie sociale et aussi en cas de besoin de réconfort moral).
  • Gagner en ancienneté dans ma CS, ce qui veut dire que dans quelques années, j’aurais des possibilités de postes… et que mon fond de pension se remplirais déjà (Ouf! Penser à la retraite alors qu’on commence! Terrible!).
  • Travailler en français (c’est non négligeable, tout de même).
  • Commencer à « m’installer » un petit chez-moi…
  • (Peut-être) avoir un chien (Mais à qui je peux faire croire ça, vraiment? Je n’aurai pas les moyens d’avoir un chien avant un p’tit bout, c’est clair comme de l’eau de roche! Soyons réaliste!)
  • Bonnes possibilités de faire de la suppléance à la Polyvalente Unetelle si ça ne marche pas au primaire.
  • Peut-être, semble-t-il, avoir des chances d’avoir peut-être, si je suis chanceuse, un contrat en cours d’année (Voyez-vous tous les « si »…?)
  • Salaire décent. 
Contre : 
  • Je serais obligée d’être en colocation pour cause de dettes à rembourser (Peut-être suis-je bizarre, mais l’idée d’avoir des colocs dans une ville étrangère me semble tout à fait acceptable alors qu’elle m’horripile si je reste par chez-nous…).
  • Je devrais me serrer la ceinture (Adieu, petit chien!), mais ce sera sans doute le cas aussi à Londres.
  • Je devrais commencer les démarches pour obtenir mon brevet, suite à mon diplôme ontarien, qui dureront jusqu’à cinq ans et qui, de préférence, ne devraient pas être entrecoupées de périple de longue durée à l’étranger.
  • Je pourrais commencer à « m’installer » (Oui, je sais, c’était dans les positifs aussi, mais la question est : ai-je envie de m’installer, maintenant, déjà? Ou est-ce que je ne préfèrerais pas voyager pendant que justement, je n’ai pas d’attaches?)
  • En un an, il peut s’en passer des choses qui me donneraient le goût rester dans mon confort et de laisser tomber cette idée folle d’aller enseigner à l’étranger... Devrais-je prendre ce risque?
  • Salaire non-garanti par une agence.
Royaume-Uni
 
Pour :
  • Bon, tout d’abord une super expérience sur le plan personnel, c’est clair.
  • Mais aussi une super expérience professionnelle, qui vaut de l’or sur un CV, surtout si on espère enseigner à l’étranger plusieurs fois dans sa carrière.
  • Voir comment on enseigne ailleurs (même si, en passant, les curriculums canadiens et britanniques ont beaucoup de points en commun).
  • L’occasion de rencontrer de nouvelles personnes, de se faire de nouveaux amis.
  • Être à LONDRES, bordel!!! (Qui, en passant, sera la ville hôte des Olympiques en 2012.)
  • Avoir la possibilité de voyager un peu en Europe pour beaucoup moins cher.
  • Ici aussi, salaire décent.
  • Plus : salaire garanti par l’agence, ce qui est mieux qu’au Québec!
  • Profiter du fait que je n’ai pas encore d’attaches pour explorer.
  • Taux avantageux pour le remboursement de dettes puisque le salaire est en livres sterling et que le paiement du prêt se fait en dollars canadiens!
  • Défi intense! Et j’aime les défis! 
Contre :
  • Tout le monde me le dit : le coût de la vie. Mais, faut pas oublier que je serais payée en livres. Il ne faut pas toujours tout convertir en dollars canadien.
  • Loin, loin de mes amis et de ma famille (mais grâce aux technologies, pas si loin que ça non plus).
  • Faire de la suppléance dans des classes difficiles (mais, honnêtement, ça veut pas dire que ça serait mieux ici, non plus…)
  • Obligation de se serrer la ceinture pour cause de dettes à payer (encore!).
Bon alors, je pense que vous voyez le genre. Et je pense que vous êtes aussi capables de voir les conclusions que j’en tire. Londres a clairement plus de « pour » que le Québec. Et moins de « contre » aussi. Je ne dis pas que je serais malheureuse au Québec. Absolument pas! Mais après avoir étudié la question et en avoir discuté avec plusieurs amis, c’est devenu de plus en plus clair que j’ai vraiment envie d’y aller. Genre, énormément. J’ai le goût de m’essayer, de profiter de ma (relative) jeunesse pour faire des trucs comme ça, que je n’oserai plus faire à 40 ans. 
 
Donc, je poursuis mes démarches. Sérieusement.

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