Bon, alors, comme je disais, je suis confuse...
En janvier dernier, j'ai commencé à me questionner sérieusement à propos d'où j'irai pour l'an prochain. C'est sûr que j'y pensais avant aussi, mais comme ça pressait moins... Et aussi, j'ai fait une rencontre ici qui aurait pu influencer mon avenir. Mais finalement, ça n'a pas été un grand succès (à ma grande déception, d'ailleurs, mais je ne sais pas encore si j'ai le goût d'aborder des choses aussi personnelles sur ce blog, j'en reparlerai peut-être plus tard), alors en janvier, je me suis retrouvée de nouveau seule à la barre de direction de ma vie. Pas besoin de prendre en compte les envies et désir de quelqu'un d'autre, je peux faire ce que JE veux.
Oui, mais bon, c'est quoi que je veux? Ah, l'éternelle question...!
Donc, il y quelques semaines, alors que je n'étais pas encore de nouveau en solo, une agence britannique a installé un petit kiosque dans le couloir de mon pavillon et distribuait de l'info sur les possibilités de travailler à Londres, en enseignement, évidemment.
Je ne l'ai peut-être jamais vraiment mentionné ici, mais je suis une (pas pire) grande voyageuse. Ça fait clairement partie de mes passions et dès que j'ai songé à me réorienter vers l'enseignement, je me suis mise à regarder les possibilités de travailler à l'étranger. Mais comme on demandait généralement au moins deux ans d'expérience, j'avais mis ce projet sur « hold », le temps de me qualifier et de travailler un peu.
Quand j'ai vu le kiosque de l'Agence, je suis allée ramasser des p'tits dépliants, par réflexe (ou intuition?). Je ne pensais pas vraiment que ça me servirait à ce moment là, parce que je pensais bien aller à quelque part avec l'Homme, mais que ça resterait au Canada.
Or, en prenant les dépliants, les représentantes de l'Agence ont aussi pris mon courriel en note et m'ont envoyé plus de détails dans les semaines qui ont suivi. Et quand mon petit cœur a été brisé, je me suis revirée de bord et je me suis dit que je devrais au moins y jeter un œil. Histoire de se changer les idées, vous savez.
Et là, surprise, tout ce que je lisais semblait plutôt intéressant! Et les filles de l'Agence ont continué de m'envoyer des messages de « follow-up » pour me dire qu'elles étaient disponibles à répondre à mes questions, etc. Alors, je leur ai écrit et je leur en ai posées. Et je leur ai parlé via Skype (vive les technologies!). Et, encore une fois, plus j'en apprenais, plus ça me semblait intéressant. En plus, la fille avec qui j'ai parlé était vraiment super fine, prête à aider, disponible, géniale!
Voici, en gros, ce qu'on m'offre:
Il faut d'abord comprendre que si ici, on manque de job pour les profs, à Londres, c'est tout le contraire. L'Agence m'accueillerait à mon arrivée en Grande-Bretagne. Elle est en contact avec un réseau d'écoles qui leurs communiquent leurs besoins en suppléance. L'Agence m'appelle le matin (ou le soir... si je suis chanceuse!) pour me dire où aller. Elle me garanti cinq jours de suppléance par semaine à 120£ la journée (si on fait la conversion, en date d'aujourd'hui, ça donne 185$CAD). Si, une journée, il n'y a pas de travail, on me garanti tout de même un salaire de 80£ par jour (123$CAD). Dès qu'il y a une possibilité de contrat (dans le même genre qu'on retrouve au Québec, exemple un 30% de tâche...), l'Agence m'aide à l'obtenir et continue de m'aider à combler les journées restantes en suppléance. Bref, ça ressemble beaucoup à ce qui m'attend si je décide de rester chez moi, sauf pour la garantie de salaire.
Avouez que vous aussi, vous trouveriez ça alléchant, non?
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