dimanche 16 mai 2010

C'est non...

Bon, alors, j'ai eu ma réponse jeudi et ça a tout l'air que l'Angleterre, ce ne sera pas pour cette année pour moi... :(

Je suis pas mal déçue. Après avoir fait toutes ces listes de pour et de contre, je m'étais aperçue que j'avais envie de vivre quelque chose comme ça, mais surtout que je ne me sentais pas prête à m'installer encore. Quand j'ai eu la réponse officielle, je me suis rendue compte que ce projet me tenait encore plus à cœur que ce que je croyais, parce que des petites larmes ont trouvé leur chemin jusque dans mes yeux... et sur mes joues.

Mais, bon, c'est ça la vie hein? Plein de gens me disent que ça devait pas être dû, que d'autre chose doit m'attendre d'encore mieux. J'vais me raccrocher à cette idée, parce que le Destin, en général, a pas mal toujours été de mon bord. Fait que je vais lui faire confiance encore un peu.

L'Agence m'a quand même dit que ma deuxième entrevue a été SUPER bonne. Que j'ai vraiment donné une super impression au patron de l'agence avec qui j'ai discuté. Ils trouvent simplement qu'avec le type de contrat qu'ils offrent, je finirais par m'ennuyer, que je ce ne serait pas assez gratifiant, « that I would 'nt be thriving »... Et qu'ils ont tellement été impressionnés qu'ils vont essayer fort, fort, fort de me trouver un contrat à long terme pour septembre à la place de celui qui offre juste de la suppléance.

Ouan. Est-ce de la bullshit? Est-ce vrai? Je le sais pas vraiment, mais dans tous les cas, il reste que je ne peux pas attendre après eux indéfiniment non plus. Déjà que j'étais en stand-by depuis le mois de mars, un moment donné, il faut que je sache où je vais être et ce que je vais faire l'an prochain.

J'ai déjà commencé à me réconcilier avec l'idée de m'installer finalement... je me dis que ça peut être chouette de trouver un petit chez moi, de le décorer à mon goût, et tout, et tout. Et de voir plus souvent mes moineaux, avec qui j'ai bien du plaisir, faut se l'avouer.

Mais surtout, je me dis que peu importe où je serai, que ce soit dans un autre pays ou au Québec, l'important c'est que je vais être avec les enfants, dans une classe et que c'est ce qui me fait vraiment tripper. Je voulais enseigner et c'est ce que je vais faire. Et ça, ça me fait très plaisir.

mardi 4 mai 2010

Le vide

Je devrais être folle de joie et péter le feu. Après tout, ça y est, j'ai fini! Terminée, l'année d'exil en terre ontarienne. Fini les cours, fini le stage, je suis enfin enseignante. Pour de vrai.

Mais, bizarrement, même si je suis contente de tout ça, je ressens surtout un grand vide.

Ça me fait tout bizarre d'être installée dans l'appart d'une amie qui a accepté de m'héberger pour les deux prochains mois, mais d'y être souvent toute seule. Après avoir passé huit mois à vivre avec de 5 à huit personnes, tout dépendant des mois. Hier, ça a été plus fort que moi, j'ai même versé quelques (plusieurs) larmes...

C'est sûr que ce n'est pas de tout repos d'habiter dans une « auberge espagnole » et je ne m'ennuie pas du tout de Maladie-de-l'oeil, mais des autres, oui. Énormément. Ça me manque d'avoir la possibilité d'aller cogner à une porte si j'ai envie de jaser quelques minutes. Ça me manque les plaisanteries de cuisine, sur l'heure du souper. Et ça me manque les p'tites soirées improvisées bien sympa entre colocs.

Je m'ennuie aussi déjà beaucoup de mon groupe d'université. On a fini le tout en beauté lors du bal de finissants, vendredi dernier. Mais, je sens que je vais continuer de penser à eux souvent... comme je pense aussi énormément aux élèves et à Mme Pomme.

C'est très étrange d'avoir passé tous ces mois avec autant de personnes et d'être maintenant toute seule une bonne partie du temps. Je n'aime pas ça... j'imagine que c'est aussi une question d'habitude et que le temps va aider à combler ce vide que je ressens en ce moment. Espérons-le.