vendredi 27 mars 2009

Le plan prend forme

J’ai donc officiellement décidé de retourner à l’école pour devenir enseignante. Même les blogues d’enseignants que je me suis mise à lire religieusement et qui prouvent que c’est pas un métier de tout repos ont pas réussi à me décourager!

J’ai annoncé ça à M. L’Orienteur et je devais avoir vraiment l’air sûre de moi parce qu’il a simplement dit « Ok ». Pas de mise point de mes attentes ou de questionnaires à n’en pu finir ce coup-ci. Il était content que je sois allée faire une journée d’observation en classe et en voyant ma détermination, il a dû comprendre que les défis que mon retour aux études poserait (car il y en aura, c’est clair) ne m’empêcheraient pas de suivre ma voie. Ain’t no mountain high enough, comme ils disent.

Mais là, c’est quoi le plan, une fois la décision prise? Parce que rappelez-vous, on est rendus en juin et les admissions, c’est f-i, fi, n-i, ni...

J’ai quand même réussi à apprendre qu’il était possible de m’inscrire comme étudiante libre à l’Université du Peuple et de prendre plusieurs cours dans le programme d’enseignement au primaire. Enfin une bonne nouvelle. Et que je pourrais ensuite les faire créditer une fois admise pour de bon, en septembre 2009. Bon, c’est mieux que rien… Ça reste qu’il faut quand même faire le quatre ans de bacc à cause des stages, mais c’est déjà beaucoup mieux qu’à l’Université de la Montagne où la flexibilité est nulle pour les pauvres personnes qui ont des épiphanies passé le mois de mars. J’ai quasiment honte de mon alma-mater…

Mais, bon, l’Université du Peuple m’offre une alternative acceptable. Je serai donc une étudiante libre!

Mais, mais, mais… que faire pour les sous?

Je me suis mise à jaser de ça avec mes copains et copines. Après moult discussions, je me suis finalement dit que ça serait pas une mauvaise idée de faire de la suppléance. Non seulement les rumeurs disent que c’est payant, mais ça me permettrait aussi de prendre de l’expérience dans mon futur domaine. En plus, Copine Bouclée m’a dit qu’elle avait donné son nom à la Commission scolaire un moment donné et que son téléphone n’avait pas dérougit pendant des SEMAINES. Les écoles sont en manque de monde, c’est effrayant! (paraît-il…) La solution idéale, quoi!

C’est décidé, c’est ça que je vais faire. Je vous le dit, un coup que j’ai pris une décision moi, ça déboule! Tout le reste suit dans le temps de le dire! ;o)

Je me suis aussi dit qu’il faudrait que je parle de tous mes grands projets à Patronne éventuellement… J’avoue que le quand et le comment en faire l’annonce me chicotte pas mal… Est-ce que je vais avoir droit à une face de bœuf? À une offre d’augmentation de salaire? À un désintérêt total?

En tout cas, quoiqu’il arrive, ils peuvent ben m’offrir la job du président avec 400 000$ par année, j’en veux pas! Aucune question monétaire n’arrivera à me faire changer d’avis.

1 commentaire:

Dobby a dit…

Bienvenue à mon alma mater :)

Je vais te dire que, bien franchement, du moins à mon époque, l'université du peuple est beaucoup plus axée sur l'enseignement et les sciences de l'éducâââââtion que l'université jouquée sur la montagne. Plusieurs de mes collègues d'étude avaient fait le changement avec bonheur. Quant à mon expérience, elle est simple. Au salon des universités à mon cégep, quand la madame de la montagne m'avait remis le dépliant sans trop pouvoir m'expliquer le fonctionnement du programme, j'avais déchanté. La madame populaire, elle par contre, avait toutes les réponses à mes questions et tout l'enthousiasme du monde.

je n'ai que quatre mots pour toi (en espérant que c'est toujours aussi délicieux et pas cher que dans mon temps): Café de la Pagode ;)