mardi 12 mai 2009

Encore des procédures...

Le programme qui s’est mis à retenir mon attention s’appelle « Baccalauréat en éducation » (dans la formation à l’enseignement) et il présente 3 profils différents. Il faut garder en tête qu’en Ontario, l’école se termine en 12e année… Il faut se spécialiser dans l’un ou l’autre de ces cycles : primaire/moyen (1re à 6e année), moyen/intermédiaire (4e à 10e année) et intermédiaire/supérieur (7e à 12e année). Moi, puisque je veux enseigner au primaire, il faudrait que je m’inscrive au cycle primaire/moyen.

Mais, pour être bien bien sûre de mon affaire, pour être certaine que c’était vraiment une vraie possibilité vraie, j’ai vérifié partout où je pouvais… MELS, Ordre des enseignants de l’Ontario, Université d’Ottawa elle-même, etc. Et toutes les personnes avec qui j’ai jasé m’ont confirmé que c’était un détour qui serait « legit », comme diraient les Chinois.

J’ai donc commencé à remplir plein de papiers, à faire venir mes relevés de notes de l’Université de la Montagne, mes certificats de naissance du gouvernement et tout le tralala. Maudit que ça en prend, pareil, des papiers! Tout le temps!

La date limite d’inscription était le 1er mars 2009, mais on m’a vivement conseillé d’envoyer mon dossier le plus rapidement possible, avant Noël si possible. Parce qu’en plus de vérifier si ma moyenne était assez forte (il fallait 66%... pfff, y’a rien là, j’avais 82% de moyenne!), je devrais aussi passer un examen de français. Eh oui! Un texte d’opinion de 400 mots (c’est pas beaucoup!!!), une dictée trouée et une présentation orale. Et plus on passe l’examen de bonne heure, plus on a de chance d’être accepté! Si on attend en mars, il risque de ne plus rester beaucoup de places disponibles dans le programme…

Comme j’ai été disciplinée et que j’ai envoyé tout ce qu’il fallait avant le 23 décembre, j’ai rapidement reçu ma convocation pour passer l’examen de français, le 7 février. Je m’y suis préparé du mieux que j’ai pu, en révisant mes règles de grammaire (surtout celles qui me posent toujours problème, comme l’accord des participes passés avec des verbes pronominaux, argh!).

Entre temps, j’ai aussi appris que Grande Frisée, une collègue de la polyvalente, a elle-même fait ce programme à Ottawa et avait donc elle aussi passé cet examen. Miracle! Elle m’a donné tous les trucs possibles et inimaginables, surtout pour la rédaction du texte qui se voulait le plus structuré et condensé possible. Pas de place pour la fioriture ou les opinions nuancées là-dedans. Et je me suis rendue compte, le 7 février, que j’avais vraiment bien fait de suivre ses conseils parce que j’ai tapé le 400 mots pile, haha, et que j’ai fini alors qu’il restait une bonne dizaine de minutes encore, tandis que je voyais mes voisins qui commençait à peine à écrire leur propre. ;o)

La dictée et l’examen oral, quant à eux, ça a été les doigts dans le nez! Il ne restait qu’à attendre les résultats en achalant Grande Frisée à toutes les semaines avec mes « Ah, mais tout à coup que je ne passe pas et qu’ils m’acceptent pas?!?!? » et à me faire rassurer avec ses « Non, mais t’inquiète, c’est sûr que t’es acceptée, je le sais, y’a aucune raison de t’inquiéter va! »

Finalement, vers la mi-mars, j’ai reçu les résultats. Ils ne donnaient pas de note, mais on pouvait avoir un a) succès complet, b) succès avec cours d’appoint nécessaires, ou c) échec. Et évidemment, Grande Frisée avait raison, je m’inquiétais pour rien car j’ai eu un succès complet sur toute la ligne, pour les trois volets de l’examen. Yé!!!

Il ne restait aux grands décideurs de la Faculté d’éducation qu’à réviser mon profil d’expérience, que j’avais envoyé avec tous les autres papiers et ma demande d’admission, en décembre…

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