jeudi 21 mai 2009

Acceptée!

Un profil d’expérience? Eh oui. Avant de m’accepter, la faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa voulait s’assurer que j’avais une petite idée d’en quoi je m’embarquais et que mon envie de devenir enseignante ne m’était pas venue, pouf, du jour au lendemain.

Je me suis donc creusé la tête afin de leur démontrer hors de tout doute que je savais bel et bien ce que je faisais. J’ai donné des références, parlé de l’expérience de suppléante au secondaire que j’accumulais depuis le mois d’octobre, mentionné mes cours en tant qu’étudiante libre à l’Université du Peuple, etc. J’ai aussi parlé de la journée d’observation que j’ai fait avec Belle-Cousine, de la formation que je donnais en milieu de travail dans mon ancienne vie et de mon implication dans la vie étudiante de l’Université de la Montagne. Et, cerise sur le sundae, j’ai décrit mon expérience qui se rapprochait le plus de l’enseignement, c’est-à-dire de l’enseignement! Tout ça dans le but d’épater la galerie et d’être enfin acceptée dans ce programme/raccourci d’un an.

Et devinez quoi? Ça a marché! Yé!!! J’ai été officiellement acceptée à la formation en enseignement pour le primaire et si tout va bien, je sauverai 3 ans d’études. Double yé!

Dès que je l’ai su, folle comme de la marde, je l’ai annoncé à la planète entière et j’ai reçu mille félicitations et des centaines de « je l’savais, voyons donc, que t’allais être acceptée ».

J’ai aussi décidé d’aller visiter cette fameuse université où je vais passer la prochaine année. Ils donnaient justement des tours guidés gratuits. Un samedi matin d’avril, j’ai donc pris l’autobus jusqu’à Ottawa.

Une fois la visite terminée, je me disais que j’aurais vraiment dû faire toutes mes études là. Wow. Vraiment. Le campus est vraiment beau. C’est un quadrilatère et tout peut se faire à pieds, on a vraiment l’impression d’être dans une petite ville à l’intérieur de la ville. J’ai franchement été impressionnée et la fierté ressentie par ma guide envers cette école qu’elle fréquentait depuis maintenant quatre ans m’a touché. J’avais presque des regrets de ne pas pouvoir y passer plus qu’un an. Mais, bon, à 6 000$ la session, ça reste moins abordable que chez nous… Mais, ça m’a rendu d’autant plus heureuse d’avoir été acceptée. J’envisage maintenant mon année « à l’étranger » avec encore plus d’enthousiasme! ;o)

Avec cette visite, je voulais aussi vérifier l’état des résidences car j’envisageais y prendre une chambre. Pas d’appartement pour moi. Pour seulement huit mois, je ne voulais pas m’embarrasser d’un bail et en plus, je prévois revenir chez moi les fins de semaine…

Mais rendue sur place, oh! Surprise! Je ne PEUX pas être en résidence. Je n’y ai pas accès. Du tout. Pourquoi? Eh bien, parce que je suis trop vieille!

Évidemment, ce n’est pas comme ça qu’on m’a présenté la chose, mais on m’a expliqué que les résidences sont réservées aux étudiants qui sortent tout juste des écoles secondaires ontariennes ou des cégeps et qui nécessitent plus d’encadrement. Et ils veulent garder une certaine hégémonie dans l’âge des résidents pour ne pas se retrouver avec un homme de 47 ans sur le même plancher que des jeunes de 19 ans… Mmm… Ouin, ok, je peux comprendre. Mais, malgré le prix plutôt exorbitant de ce type de logement (700$/mois pour une chambre simple), j’étais quand même un peu déçue de ne pas pouvoir loger directement sur le campus…

Qu’à cela ne tienne! Dès que j’ai appris ça, j’ai commencé les recherches et j’ai déniché une chambre parfaite. À une quinzaine de minutes de l’université, j’aurai un lit double, le câble et Internet pour 550$ par mois. Mon portefeuille est content!

Maintenant, je n’attends plus que le 1er septembre et la semaine d’orientation… J’ai hâte!

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