mardi 4 mai 2010

Le vide

Je devrais être folle de joie et péter le feu. Après tout, ça y est, j'ai fini! Terminée, l'année d'exil en terre ontarienne. Fini les cours, fini le stage, je suis enfin enseignante. Pour de vrai.

Mais, bizarrement, même si je suis contente de tout ça, je ressens surtout un grand vide.

Ça me fait tout bizarre d'être installée dans l'appart d'une amie qui a accepté de m'héberger pour les deux prochains mois, mais d'y être souvent toute seule. Après avoir passé huit mois à vivre avec de 5 à huit personnes, tout dépendant des mois. Hier, ça a été plus fort que moi, j'ai même versé quelques (plusieurs) larmes...

C'est sûr que ce n'est pas de tout repos d'habiter dans une « auberge espagnole » et je ne m'ennuie pas du tout de Maladie-de-l'oeil, mais des autres, oui. Énormément. Ça me manque d'avoir la possibilité d'aller cogner à une porte si j'ai envie de jaser quelques minutes. Ça me manque les plaisanteries de cuisine, sur l'heure du souper. Et ça me manque les p'tites soirées improvisées bien sympa entre colocs.

Je m'ennuie aussi déjà beaucoup de mon groupe d'université. On a fini le tout en beauté lors du bal de finissants, vendredi dernier. Mais, je sens que je vais continuer de penser à eux souvent... comme je pense aussi énormément aux élèves et à Mme Pomme.

C'est très étrange d'avoir passé tous ces mois avec autant de personnes et d'être maintenant toute seule une bonne partie du temps. Je n'aime pas ça... j'imagine que c'est aussi une question d'habitude et que le temps va aider à combler ce vide que je ressens en ce moment. Espérons-le.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Welcome to "our" internship life, chère exploratrice! Tu me manques. J'ai hâte de nous voir en août...

Câlin.